La cérémonie qui devait marquer le retour de Maurice Kamto à la présidence du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) n’a finalement pas eu lieu. Prévu pour ce jour, l’événement a été annulé en raison de l’indisponibilité de Mamadou Mota, président par intérim du parti.
Des obstacles juridiques évoqués
Au-delà de ce contretemps, certaines voix pointent des raisons d’ordre juridique. Selon plusieurs « puristes » du droit, la démission passée de Maurice Kamto du MRC impliquerait qu’il doive renouveler sa carte d’adhésion et attendre la convocation d’une convention nationale élective pour se porter candidat à la présidence.
Des tensions internes grandissantes
Cette situation alimente des divisions au sein du directoire. Certains cadres dénoncent une gestion assimilée à « la cour du roi Pétaud », symbole de désordre et de confusion.
Un bilan contesté
Salomon Beas, cadre du MRC, estime que les près de quinze années de direction de Maurice Kamto n’ont pas apporté les résultats escomptés. Pour lui, il est temps d’ouvrir une nouvelle page dans l’histoire du parti.
Un avenir politique incertain
Entre blocages juridiques, critiques internes et tensions politiques, le retour de Maurice Kamto à la tête du MRC reste suspendu, laissant planer l’incertitude sur l’avenir du mouvement.
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