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Un séisme secoue la Sûreté nationale du Cameroun. Le commissaire divisionnaire Josué Ossomo, délégué régional par intérim de la police dans la région du Centre, a été démis de ses fonctions suite à la diffusion de vidéos à caractère sexuel tournées dans son bureau officiel.
Selon les premières informations, le haut responsable aurait entretenu et filmé des rapports intimes avec plusieurs policières, dont Christelle Eboa, officier de police de 2e grade, également suspendue. Les images, largement relayées sur les réseaux sociaux, ont provoqué une onde de choc au sein de l’opinion publique et de l’institution policière.
Face à l’ampleur du scandale, le Délégué Général à la Sûreté Nationale, Martin Mbarga Nguele, a réagi avec célérité en prononçant des mesures conservatoires : suspensions immédiates, ouverture d’une enquête interne, et remplacement du délégué régional par le commissaire divisionnaire Armand Abena.
Ce scandale, qualifié par certains médias de « pornographie institutionnelle », soulève de sérieuses questions sur l’éthique, la discipline, et les abus de pouvoir au sein des forces de l’ordre. Il intervient dans un contexte où la confiance envers les institutions est déjà fragilisée.
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