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Yaoundé, Cameroun –
L’ancien consultant des chaînes Info TV et Vision 4, Pierre Blériot Nyemeck, se retrouve aujourd’hui au centre d’une vive controverse. Celui qui s’était fait connaître du grand public par ses critiques répétées contre Samuel Eto’o est désormais accusé d’avoir détourné des fonds dans le cadre de l’affaire Liyeplimal, une plateforme d’investissement controversée.
Un passé marqué par la polémique
Pendant près de deux ans, Pierre Blériot Nyemeck s’est illustré par ses attaques virulentes contre Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football. Le consultant n’hésitait pas à qualifier l’ancien international de « bandit » et à multiplier les sorties médiatiques à son encontre. Cette posture critique lui a valu une notoriété certaine dans le paysage audiovisuel camerounais.
Les accusations actuelles
Ironie du sort, Nyemeck est désormais lui-même accusé d’avoir profité indûment de l’argent des jeunes Camerounais via Liyeplimal. Ses détracteurs l’accusent d’enrichissement illicite et de pratiques douteuses dans la gestion de fonds. L’affaire, qui secoue l’opinion publique, relance le débat sur la responsabilité des figures médiatiques et leur rôle dans la société.
Une défense singulière
Face aux accusations, Pierre Blériot Nyemeck a choisi une stratégie pour le moins inhabituelle : exhiber en direct les actes de naissance de ses seize enfants, comme pour prouver sa probité et son attachement aux valeurs familiales. Une démarche qui a suscité autant de curiosité que de critiques, certains y voyant une tentative de diversion plutôt qu’une véritable réponse aux accusations.
Une leçon de miroir
Cette affaire illustre un dicton populaire bassa : « Quand tu te courbes pour regarder le derrière d’autrui, souviens-toi qu’il y a aussi quelqu’un derrière toi qui observe le tien. »
Autrement dit, la critique, qu’elle soit fondée ou non, peut toujours se retourner contre celui qui en fait son arme principale.
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