Un jeune homme arrêté lors de la répression post-électorale a trouvé la mort à la prison de Ngoma, à Douala. Selon des sources locales citées par MMI, son corps aurait été discrètement enterré au cimetière du Bois des Singes, à l’insu de sa famille.
Dans le même établissement, un autre détenu aurait subi une blessure par balle si grave qu’elle a conduit à l’amputation de sa jambe. Ces deux drames s’inscrivent dans la vague d’arrestations et de violences orchestrées par les forces de sécurité après l’élection présidentielle contestée du 12 octobre.
Les familles dénoncent une dissimulation systématique : enterrements clandestins, refus de soins médicaux et silence imposé autour des prisonniers blessés. Pour les défenseurs des droits humains, il s’agit de violations flagrantes du droit national et international.
Ces révélations alimentent les inquiétudes croissantes sur les pratiques de torture, les exécutions extrajudiciaires et les détentions au secret, qui se multiplient au Cameroun à mesure que la crise post-électorale s’enlise.
Dans la région du Littoral, les atrocités signalées seraient commises sous l’autorité du gouverneur Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, placé sous la supervision directe du ministre Paul Atanga Nji.
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