Âgé de 14 ans, le fils du sous-préfet de Kribi 1er, Ndono Bertrand, a été découvert pendu dans le domicile familial. Dans la ville, la stupeur s’exprime par un silence pesant.
Le drame s’est produit dans la résidence officielle de Kribi 1er. Le jeune garçon, âgé de seulement 14 ans, fils du sous-préfet Ndono Bertrand, a été retrouvé pendu. La nouvelle s’est rapidement répandue dans la cité balnéaire, provoquant une onde de choc parmi les habitants.
Pourtant, dans les rues et les quartiers, les voix se taisent. Les populations, sidérées, préfèrent le silence aux commentaires. Ce mutisme collectif traduit à la fois la compassion envers une famille frappée par la tragédie et la crainte d’aborder un sujet sensible, impliquant une autorité administrative.
Kribi, habituellement animée par le tourisme et la convivialité, se retrouve figée dans une atmosphère lourde. Le contraste est saisissant : la ville des plages et des fêtes se transforme en un espace où le bruit des vagues recouvre celui des conversations.
Au-delà de l’émotion, ce drame soulève des interrogations sur la jeunesse et ses fragilités. Dans un pays où les faits divers tragiques sont souvent enveloppés de pudeur ou d’omerta, la mort d’un adolescent dans un cadre officiel devient un miroir des tensions sociales et des silences institutionnels.
À Kribi, le silence est devenu la réponse collective à l’inacceptable. Respect, douleur, mais aussi inquiétude se mêlent dans une cité qui peine à mettre des mots sur le drame. La mort du fils du sous-préfet rappelle brutalement que derrière les murs des institutions humaines existent et interpellent.

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