Garoua-Boulaï, 24 août 2025
Le président national de l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP), Bello Bouba Maigari, a publiquement mis en garde le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, après l’interdiction d’un meeting prévu à Meiganga, dans la région de l’Adamaoua. Dans un communiqué au ton ferme, l’ancien ministre d’État accuse un « certain ministre surnommé Moulinex » d’avoir orchestré des « manœuvres subversives » visant à perturber ses activités politiques.
Un veto administratif contesté.
Selon Bello Bouba, le 23 août, une autorité administrative locale aurait opposé un refus arbitraire à la tenue d’un rassemblement de l’UNDP. L’incident aurait également empêché une escorte motorisée de jeunes bénévoles d’accompagner le cortège du leader politique. L’intéressé dénonce une instrumentalisation des institutions à des fins partisanes, qu’il juge « contraires à l’esprit démocratique ».
Un parti qui se dit républicain.
Dans son communiqué, le président de l’UNDP rappelle que sa formation « demeure respectueuse des lois de la République » et refuse d’endosser la responsabilité de tensions qu’il estime « délibérément provoquées » par certaines autorités. Il appelle l’opinion nationale et internationale à prendre acte de ces pratiques, qu’il considère comme une tentative de fragiliser l’opposition.
Un climat politique sous tension.
Cet épisode survient à quelques semaines de l’élection présidentielle, dans un contexte où plusieurs partis d’opposition dénoncent des entraves à leurs activités. Les observateurs y voient un signe supplémentaire de la crispation politique à l’approche du scrutin.
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