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Fécafoot : bras de fer entre Samuel Eto’o et Mouelle Kombi autour de l’élection présidentielle

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La tension monte dans les coulisses du football camerounais. À l’approche des élections à la présidence de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), une querelle juridique oppose Samuel Eto’o, président sortant, au ministre des Sports Narcisse Mouelle Kombi. En jeu : la légitimité des textes électoraux et l’éligibilité même de l’ancien capitaine des Lions Indomptables.

 Le cœur du conflit : quels statuts pour quelle élection ?

Tout part d’une correspondance officielle du ministère des Sports, datée du 13 août 2025, adressée à Aboubakar Alim Konaté, délégué de l’Assemblée générale de la Fécafoot pour la région du Nord. Le ministre y affirme que seuls les statuts adoptés le 13 juillet 2021 — ceux qui ont permis l’élection de Samuel Eto’o en décembre 2021 — sont juridiquement valides.

Conséquence directe : toutes les résolutions prises depuis, sur la base de statuts non validés par le ministère, sont déclarées nulles et non avenues. Cette clarification remet en cause les textes internes adoptés par l’exécutif actuel, et pourrait invalider certaines procédures électorales en cours.

Une mise en garde qui cible indirectement Eto’o

Au-delà du rappel juridique, cette sortie du ministère est perçue comme un coup porté à Samuel Eto’o. En effet, selon les statuts de 2021, tout candidat doit passer un contrôle d’intégrité. Or, la condamnation d’Eto’o à 22 mois de prison pour fraude fiscale en Espagne en 2022 refait surface dans les débats.

Pour ses détracteurs, cette condamnation pourrait l’empêcher de briguer un nouveau mandat. Pour ses partisans, elle n’a pas empêché son élection au Comité exécutif de la CAF en mars 2025 — preuve de sa légitimité internationale.

Une querelle aux allures de règlement de comptes

La démarche du ministre, initiée à la demande d’un ancien vice-président de la Fécafoot, est interprétée par certains comme une tentative de reprise en main politique de la fédération. D’autres y voient un simple rappel à l’ordre institutionnel. Mais dans tous les cas, elle fragilise la position d’Eto’o, qui devra désormais composer avec un cadre juridique plus contraignant.

Et maintenant ?

La campagne électorale bat son plein, mais l’incertitude plane. Samuel Eto’o pourra-t-il se représenter ? Les statuts actuels seront-ils révisés ? Le Conseil électoral de la Fécafoot devra trancher, sous le regard attentif du ministère et de l’opinion publique.

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