Par Akim Pascal NOUKIMI, WABÉ Sop
La ville d’Ébolowa a été le théâtre de deux agressions à quelques heures d’intervalle, plongeant les populations dans l’inquiétude. Si le calme règne en apparence, les faits récents rappellent que la vigilance doit rester constante, tant les malfrats semblent gagner en audace.
La première attaque s’est déroulée à Porte Jaune, précisément au lieu-dit “Échange Orange”. Deux individus armés, ont menacé une vendeuse avec des armes à feu, exigeant le contenu de sa caisse. Terrorisée, celle-ci a tenté de dissimuler les 1 500 000 FCFA qu’elle détenait, mais sous la pression, a fini par céder. Les assaillants ont pris la fuite avant que les secours ou la foule ne puissent réagir.
Quelques heures plus tard, sur la route menant à l’hôtel 6e Sens, une deuxième victime a été ciblée. Deux agresseurs à moto ont brusquement et brutalement arracher son sac à main avant de disparaître à toute allure. Ce sac contenait un téléphone portable d'opérations financières Mobiles money.
Un climat d’insécurité qui interpelle
Ces événements témoignent d’un climat sécuritaire fragile. Et s’ils suscitent légitimement la peur, ils doivent aussi réveiller un sens plus poussé de la prudence collective.
Conseils de sécurité pour les populations :
-Évitez de transporter d'importantes sommes d’argent en espèces.
-Ne restez pas seuls dans des zones peu fréquentées, surtout à la tombée de la nuit.
-Méfiez-vous des motos inconnues qui s’approchent brusquement.
-En cas d’urgence, alertez rapidement les voisins ou appelez les numéros d’urgence.
-Installez des caméras ou systèmes de surveillance dans les zones sensibles.
Un appel au calme et à la confiance
Malgré la peur, les populations doivent garder foi en leurs forces de défense et de sécurité. Les autorités compétentes ont renforcé les patrouilles et les opérations de sécurisation dans les zones sensibles. Des enquêtes ont été ouvertes et les suspects sont activement recherchés.
La lutte contre la criminalité est l’affaire de tous. Restons attentifs, dénonçons les comportements suspects, et surtout, soutenons nos forces de maintien de l’ordre dans leur mission de protection.
Parce que la sécurité est un droit, mais aussi une responsabilité partagée.
Par Akim Pascal NOUKIMI, WABÉ Sop
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