Ce qui devait être un moment de mobilisation politique s’est transformé en scène de tension. À quelques minutes du début d’un meeting de l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP), des éléments de la police ont fait irruption pour ordonner l’arrêt immédiat de l’événement, sur instruction du sous-préfet de l’arrondissement de Limbé 1.
📍 Limbé 1, 4 septembre 2025 —
🪑 Un meeting prêt… puis brutalement interrompu
Les chaises étaient déjà installées, les sympathisants assis, et l’équipe de campagne attendait l’arrivée du président national du parti, Bello Bouba Maïgari. Mais sans préavis, les forces de l’ordre ont dispersé les participants, invoquant une interdiction administrative.
« Nous avions reçu une autorisation, sous réserve de ne pas occuper le stade municipal. Le lieu choisi respectait cette condition », affirme un membre de l’organisation locale.
⚖️ Une interdiction qui interroge
Selon les témoins, l’intervention policière s’est faite sans explication claire, relançant le débat sur les restrictions imposées aux partis d’opposition en période préélectorale. L’UNDP dénonce une entrave injustifiée à ses activités politiques, alors que la campagne présidentielle bat son plein.
« C’est une manœuvre pour nous empêcher de parler au peuple. Mais nous ne reculerons pas », a déclaré Bello Bouba Maïgari, qui poursuit son périple électoral dans le Sud-Ouest.
🗳️ Climat politique sous tension
Cette interdiction survient dans un contexte de crispation politique, où plusieurs partis d’opposition dénoncent des entraves à leurs réunions, des intimidations et des blocages administratifs. À Limbé, comme ailleurs, la neutralité de l’administration est de plus en plus remise en question.
 
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