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Scandale de la sextape des policiers : le commissaire Ossomo impliqué dans l'affaire Martinez Zogo ?

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Dans les coulisses de l’État camerounais, deux affaires explosent comme des bombes à fragmentation : celle de Josué Ossomo, commissaire de police accusé de prédation sexuelle, et celle de Maxime Eko Eko, ancien patron de la DGRE, inculpé dans l’assassinat du journaliste Martinez Zogo. Deux hommes liés par le sang — l’un est le neveu de l’autre — et par une même logique de violence institutionnelle.


Le réseau Ossomo : sexe, silence et impunité


Josué Ossomo n’est pas un prédateur ordinaire. Il est commissaire de police, protégé par son grade et par ses liens familiaux. Des témoignages accablants révèlent un système de chantage sexuel, de menaces, et de violences psychologiques sur des jeunes femmes, souvent vulnérables, souvent silencieuses. L’homme agit avec une assurance glaçante, comme s’il savait que rien ne pourrait l’atteindre.

Et pour cause : son oncle, Maxime Eko Eko, a longtemps été l’un des hommes les plus puissants du pays, à la tête de la Direction Générale de la Recherche Extérieure (DGRE), les services secrets camerounais.


 L’affaire Martinez Zogo : la torture comme méthode


Le 17 janvier 2023, le journaliste Martinez Zogo est retrouvé mort, mutilé, torturé. Il enquêtait sur des détournements de fonds et des réseaux mafieux impliquant des hauts responsables. Très vite, les soupçons se tournent vers Jean-Pierre Amougou Belinga, homme d’affaires influent, et Maxime Eko Eko, alors patron de la DGRE.


Le juge d’instruction retient contre Eko Eko une inculpation pour complicité de torture. Il est accusé d’avoir « provoqué ou donné des instructions » pour les sévices infligés à Zogo. Libéré provisoirement, il reste sous contrôle judiciaire, mais son image est irrémédiablement ternie.


 Deux affaires, une même logique


Ce qui relie Ossomo et Eko Eko, ce n’est pas seulement le sang. C’est une culture de l’impunité, où le pouvoir protège les siens, où la violence devient un outil de contrôle, et où les institutions se transforment en machines à broyer les corps et les voix.


Dans les deux cas, les victimes sont des citoyens ordinaires : des jeunes femmes sans défense, un journaliste trop curieux. Et dans les deux cas, les bourreaux sont des hommes en uniforme, en costume, en réseau.


Et maintenant ?


Ces affaires ne sont pas des anomalies. Elles sont les symptômes d’un système malade, où la sexualité, la torture et le silence s’entrelacent dans une danse macabre. Les dénoncer, c’est refuser de normaliser l’horreur. C’est dire que sous notre toit, il y a des fissures, des cris étouffés, et une urgence de justice.


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