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Le père de Merveille Mbella dévoile sa véritable identité et réfute les rumeurs colportées sur les réseaux sociaux.

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Merveille Mbella : une affaire, deux identités, mille zones d’ombre.


L’affaire Merveille Mbella prend des allures de thriller social, un récit où les faits se brouillent, les versions s’entrechoquent, et même l’identité de la victime devient incertaine. Ce qui devait être une enquête sur une mort suspecte se transforme en un puzzle national, où chaque pièce semble contredire la précédente.

Avant même de répondre à la question cruciale — qui a tué Merveille Mbella ? — il faut désormais répondre à une autre, tout aussi troublante : Merveille Mbella est-elle vraiment Merveille Mbella ? Ou s’agit-il de Ngo Biyaga Sarah Mathilde ? A-t-elle 21 ans ou 24 ans ? Était-elle étudiante, influenceuse, employée de banque, ou tout cela à la fois ?

 La voix du père : une vérité intime

Dans une vidéo poignante diffusée sur les réseaux sociaux, Mbombog Biyaga, père de la défunte, brise le silence et rétablit ce qu’il estime être la vérité :

« Ma fille ne s’appelait pas Merveille Mbella. Son vrai nom est Ngo Biyaga Sarah Mathilde. Elle avait 21 ans, pas 24. Elle n’était pas une prostituée. Elle travaillait dans une banque. Elle ne consommait pas de drogue. »

Il réfute les rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux et dans certains médias, dénonçant une tentative de salir la mémoire de sa fille. Selon lui, elle aurait été piégée, enlevée sous prétexte d’aller chercher un repas, puis conduite vers « un bourreau » avant d’être abandonnée sans vie dans un hôpital. Pour lui, il ne s’agit pas d’un accident, mais d’un assassinat prémédité.

 « Ce n’est pas seulement ma fille qu’on a tuée, c’est une fille de toute la communauté. Détruire un enfant, c’est détruire la nature. »

 Une mort, plusieurs récits.

Les premières versions parlent d’une soirée entre amis qui aurait mal tourné. D’autres évoquent une overdose dans le domicile d’un militaire, aujourd’hui en garde à vue. Mais là encore, rien n’est clair : empoisonnement ? overdose forcée ? règlement de comptes ? L’enquête piétine, et les versions se multiplient sans jamais converger.

 Le tribunal des réseaux

Sur TikTok, Facebook et WhatsApp, l’affaire Mbella est devenue virale. Mais au lieu de compassion, c’est souvent le jugement qui domine. On scrute ses vidéos, on dissèque ses tenues, on commente ses choix de vie. La victime devient personnage, puis cible. Et l’enquête se transforme en procès moral.

Ce phénomène révèle une fracture profonde : entre une jeunesse connectée, en quête de liberté et de visibilité, et une société encore rigide, prompte à condamner ce qu’elle ne comprend pas.

Ce que cette affaire dit de nous

L’affaire Mbella n’est pas qu’un fait divers. C’est un miroir tendu à notre société. Elle interroge notre rapport à l’identité, à la vérité, à la justice. Elle expose nos contradictions : on réclame la vérité de rumeurs ; on pleure la victime, mais on la juge sans appel.

Et surtout, elle rappelle une chose essentielle : derrière le nom de scène de Merveille Mbella, se cachait une jeune femme de 21 ans, avec ses rêves, ses failles, et sa dignité. Que l’on doit respecter, même dans le doute.


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