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À quelques mois du scrutin, Robert Kona accuse Cabral Libii de manipuler l’opinion en faisant circuler de faux documents de justice pour légitimer son autorité à la tête du PCRN.
Selon Kona, plusieurs incohérences mettent à nu cette « mascarade » :
Des dates de signature et de timbrage fiscal contradictoires ;
Un timbre composté à Darak, zone enclavée du Logone-et-Chari, un an après la signature présumée à Maroua ;
Des documents attribués à la Cour suprême alors que l’affaire n’est même pas encore instruite à Yaoundé ;
Un cachet de greffe inexistant dans l’administration judiciaire.
En parallèle, le site officiel du MINAT reconnaît désormais deux tendances dans le PCRN, officialisant la fracture interne.
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