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L'entreprise MAGIL en charge de l'achèvement des travaux du complexe sportif d'Olembé resilie son contrat avec l'Etat du Cameroun et abandonne le chantier.

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Dans une correspondance du Ministre des Sports adressée au SG des services du Premier ministère, Narcisse Mouelle Kombi exprime sa colère et sa déception vis-à-vis de l'entreprise canadienne qui depuis deux ans, et le départ du premier contractant (PICCINI), n'a cessé de dilapider la fortune publique, sans jamais réellement œuvrer pour l'avancement des travaux.


« Le 6 décembre 2022, nous avons reçu une correspondance de la société MAGIL CONSTRUCTION CORPORATION, dans laquelle elle annonçait son intention de résilier le contrat pour la réalisation des travaux du Complexe Sportif d’Olembé dans un délai de 30 jours. . Sans attendre ce délai, ce qui ne semblait à l’époque qu’une intention est devenu une décision de résiliation unilatérale, exprimée dans une nouvelle correspondance datée du 21 décembre de cette année, dans laquelle MAGIL nous informe que l’affaire sera soumise à l’arbitrage à partir du 05.05. Parallèlement, la société nous informe qu’elle exigera « le paiement immédiat de 10% de la valeur vénale conformément aux dispositions de l’article 18.7 du contrat » ​​et d’autres compensations financières. Mais en réalité, la décision prise par MAGIL de résilier unilatéralement le contrat de réalisation des travaux du complexe sportif d’Olembé n’a rien d’étonnant, car après la signature dudit contrat, les actes posés par MAGIL témoignent d’une intention malsaine. nous lisons dans le post « En effet, jusqu’en décembre 2021, malgré nos multiples relances, MAGIL a refusé de nous transmettre le post-planning qui permet un meilleur suivi du projet. Il en va de même pour l’Avant-projet préliminaire (APS) de la phase 2 dont la programmation ne nous a été transmise qu’en juin 2022. Depuis deux ans, malgré les efforts du pays pour fournir de l’argent à MAGIL. En remboursant par anticipation 6 milliards en avril 2021, qui sont les contreparties du prêt garanti à la Standard Chartered Bank, et 4 milliards en juin 2021 dans le cadre d’un prêt relais exceptionnel, MAGIL a multiplié les subterfuges pour ralentir artificiellement le rythme des travaux, leur le taux d’exécution n’a jamais dépassé 1,3 % d’un mois à l’autre », précise la note.
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