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Kenzou : le Cameroun en vente.

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Une décision qui fait grincer des dents : Yu Baoying, ressortissant chinois récemment naturalisé camerounais, vient d’obtenir le droit d’exploitation minière dans la commune de Kenzou, département de la Kadéi. Une nouvelle qui soulève une onde d’indignation dans une région déjà fragilisée par les abus liés à l’extractivisme.


🎙️ Kenzou, Région de l’Est — 


Mais au-delà du simple fait économique, c’est le paradoxe juridique et identitaire qui scandalise : alors que de nombreux Camerounais se voient déchus de leur nationalité ou marginalisés pour avoir acquis une seconde citoyenneté, certains étrangers, eux, deviennent « plus camerounais que les Camerounais » dès lors que leur naturalisation sert des intérêts économiques.

⚖️ Une nationalité à géométrie variable

  • Double standard flagrant : Des Camerounais de la diaspora sont régulièrement exclus de la vie politique ou administrative pour cause de double nationalité. Pourtant, des investisseurs étrangers, une fois naturalisés, bénéficient de droits stratégiques comme l’accès aux ressources minières.
  • Naturalisation express ? Des voix s’élèvent pour dénoncer une procédure opaque et accélérée dans le cas de Yu Baoying, qui semble avoir obtenu sa citoyenneté dans un contexte de lobbying économique.

💰 Mines, pouvoir et silence

  • Kenzou, territoire convoité : Cette zone riche en minerais attire depuis des années les convoitises. Mais les populations locales dénoncent une absence de retombées concrètes, des dégâts environnementaux et une marginalisation croissante.
  • Où est l’État ? L’octroi de ce permis d’exploitation soulève des questions sur la gouvernance minière, la transparence des procédures et la souveraineté nationale.

🗣️ Réactions en chaîne

  • Indignation populaire : Sur les réseaux sociaux, les Camerounais s’interrogent : « Pourquoi un Chinois naturalisé peut-il exploiter nos mines alors que nous, Camerounais, sommes exclus de nos propres droits ? »
  • Silence officiel : Aucune réaction du ministère des Mines ou de l’administration locale, malgré les interpellations.

📌 Une affaire symptomatique

Ce scandale n’est pas isolé. Il illustre une tendance inquiétante : la marchandisation de la nationalité au service d’intérêts privés, souvent étrangers, au détriment des citoyens ordinaires. Il pose une question fondamentale : à qui appartient le Cameroun ? À ceux qui y sont nés, à ceux qui l’ont choisi… ou à ceux qui peuvent l’acheter ?


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